Féminité et entrepreneuriat : une lutte difficile
Cet article met en lumière les femmes entrepreneurs dynamiques en Inde et comment elles ont choisi de faire des choix socialement pertinents et très percutants.
À tous ceux qui ignorent encore parfaitement ce qu’est le double fardeau, je vous suggère de prendre ce temps pour vous familiariser avec la réalité des femmes. Des femmes et leurs histoires qui affichent le triomphe, le courage, la persévérance, la gentillesse, l’amour et surtout la passion. Lorsque nous parlons des femmes en Inde, nous ignorons la plupart du temps le deuxième quart de travail (un autre nom que le double fardeau est couramment donné).
Le travail non rémunéré est une construction sociale, très typique à cela et dans la plupart des cas, grossièrement appelée « un devoir de femme ». Car si vous ne vous enchaînez pas aux conventions sociales de l’oppression domestique, vous êtes accusée d’être « non féminine » (l’horreur) et nous savons tous que ce n’est pas une étiquette que les femmes indiennes devraient rechercher.
C’est une ode aux femmes, des femmes qui ont consciemment choisi de surmonter ces luttes, au-delà de toutes les accusations, en survolant tous les commentaires offensants et, plus important encore, en donnant constamment à la société indienne une crise existentielle. Ne vous y trompez pas, ce n’est pas seulement pour les femmes qui ont réussi à devenir entrepreneures.
C’est pour les femmes qui ont été employées et au chômage, pour l’indépendance financière et pour lutter contre l’oppression financière, pour le changement des normes sociales et pour la lutte, pour être étonnantes non seulement en choisissant d’exister, mais en vivant activement, en cherchant, en combattant et gagner.
1- Aditi Gupta
Combien de fois avez-vous eu honte d’avoir vos règles ? Combien de fois vérifiez-vous votre « cette zone » ces « jours-là ? ». Aditi Gupta a répondu à nos prières. Les menstruations sont aussi taboues que les droits des femmes en Inde, dans la mesure où il vaut mieux prétendre que les deux n’existent pas. Aditi Gupta s’est donné pour mission de dissiper les ténèbres entourant ce problème commun en présentant Menstrupedia.
C’est un guide convivial pour que les femmes restent actives, en bonne santé et conscientes pendant leurs règles. Il vise à explorer cette question sous différents angles – hygiène, sensibilisation, féminisme et culture, pour n’en citer que quelques-uns.
2- Anu Sridharan
Anu Sridharan avait cette soif inextinguible de combiner technologie et société afin que nous puissions exploiter tout le potentiel de rester informé. Elle a fondé NextDrop avec une vision simple : « nous voulons débarrasser le monde de ses problèmes d’eau ».
Avec une urbanisation et un développement rapides entraînant constamment une pénurie d’eau, sa plate-forme à la fine pointe de la technologie aide les gens à rester conscients de l’accès à l’eau, de la qualité et de la quantité qui y est associée. Ils utilisent des données en temps réel pour diffuser des informations sur l’état des services d’eau, les incohérences avec le modèle d’approvisionnement et le moment de l’approvisionnement, etc.
3- Padmaja Ruparel
Padmaja a lancé Indian Angel Network en 2009 et il est devenu depuis une partie intégrante de l’écosphère entrepreneuriale en Inde. En 2009, elle a vu une opportunité de puiser dans une culture qui ne soutenait ni ne finançait l’esprit d’entreprise.
« Les VC ont commencé à investir dans des startups en Inde il y a plus de dix ans, mais ils ont toujours investi l’argent levé à l’étranger. La tendance est en train de changer, mais les VC collectent toujours des fonds principalement à l’étranger. Ce montant était énorme et en tant que startup en phase de démarrage, elle ne savait pas quoi faire. faire avec ces énormes sommes d’argent et les VC n’investiraient même pas. C’est pourquoi j’ai pensé que les investissements au stade initial étaient une lacune et j’ai donc lancé IAN », explique Padmaja.
4-Flics Sociaux
Prukalpa a fondé SocialCops avec Varun Banka dans l’espoir d’utiliser les données pour résoudre des défis mondiaux critiques. Ayant une formation en banque d’investissement, elle a réalisé à quel point les données avaient un impact sur la banque financière. Cependant, elle a continué à établir des parallèles sur la façon dont les soins de santé, l’éducation, la criminalité, l’environnement et en général, le secteur du développement ne disposaient pas tout à fait de données pertinentes à exploiter de la même manière. Assez intéressant, Le crowdfunding a permis à ce projet de devenir réalité.
Nous espérons que ces 5 femmes ont déjà commencé à vous inspirer. Être votre propre patron n’a jamais été une tâche facile, en plus avec la société qui vous réprime sur tous les fronts, le voyage ne sera certainement pas facile. Rien ne vaut la peine d’être facile, efforçons-nous tous de battre les cotes et de rester ancrés dans notre vision.
« Nous avons appris que les gouvernements et d’autres organisations ont collecté une tonne de données auprès des citoyens à travers le pays sur différentes questions. Le problème n’est pas qu’il n’y a pas de données, c’est que les données sont vraiment difficiles d’accès et d’utilisation. Elles existent sur de nombreux gouvernements sites Web, qui sont difficiles à localiser et à parcourir. Une fois que vous accédez aux données, elles sont difficiles à utiliser car elles sont incohérentes et non structurées. Une grande partie de notre travail a consisté à trouver tous ces ensembles de données gouvernementaux obscurs, à les nettoyer et à les faire correspondre avec d’autres ensembles de données pour les rendre fiables et utilisables », note-t-elle.
5- Elsa Marie D’Silva
Si toutes les 20 minutes, quelqu’un est violé et que tous les viols ne sont pas signalés, pouvez-vous imaginer le nombre de femmes qui se font harceler dans la rue chaque jour ? » s’interroge Elsa Marie De’Silva. » C’est cette pensée horrifiante qui a poussé Elsa, Surya et Saloni à établir une ville sûre. Il s’agit d’une cartographie SIG (Système d’Information Géographique) et utilise une technologie open source pour faciliter la cartographie participative des informations. Il s’agit d’une plate-forme qui documente et traduit les expériences personnelles d’abus et de harcèlement sexuel dans les lieux publics en points chauds correspondant aux tendances basées sur la localisation. Les femmes peuvent choisir de rester anonymes tout en signalant, l’accent principal étant mis sur le reportage et la sensibilisation.